Elle roula autour de ses jambes une couverture de voyage, et s’étendit sur les banquettes pour dormir. La nièce s’était éloignée ; et j’abordai la question délicate. « Êtes-vous drôle ? » Elle n’avait pas fini le mot, À la fin, elle se dégagea, rouge et blessée. Vous allez dîner et coucher ici tous les deux ; et, quand ma femme sera revenue, j’espère que nous nous entendrons. ». Labarbe, aujourd'hui député, me regarda avec des yeux de chat-huant. Il pleurait ; sa femme l’avait battu ; et il voyait son commerce ruiné, son nom dans la boue, déshonoré, ses amis, indignés, ne le saluant plus. Je la tenais serrée contre moi, l’embrassant à tout moment, mouillant mes lèvres aux siennes. Ensemble documentaire, Mw-145 avec Jean d' Aguzan comme Producteur de fonds d'archives AGUZAN, Jean d' (4-COL-38(118)) avec Jean d' Aguzan comme Auteur de … Je restai seul, furieux, dans l’obscurité, cherchant des allumettes, n’en trouvant pas. Texte d'origine : http://www.bmlisieux.com/litterature/maupassant/morin.htm CE COCHON DE MORIN à M. Oudinot 1 - Ca, mon ami, dis-je à Labarbe, tu viens encore de prononcer ces quatre mots, "ce cochon de Morin". La discussion fut courte. Puis, je pensai brusquement : « Mais si j’entre chez l’oncle ? Ce Cochon de Morin marque un tournant dans la carrière de Rimsky ﾠ: associé au scénario, il sera remarqué par le public et la critique et sera en charge de l'écriture de ses rôles par la suite jusqu'à prendre part à la réalisation et au montage, sur le modèle de Chaplin ou Keaton. Mais il ne trouvait rien, rien. Les circonstances m’ont fait passer les bornes ; pardonnez-moi, je vous en supplie, pardonnez-moi. », Elle guettait la vérité dans mon regard, prête à sourire de nouveau ; et elle murmura : « Blagueur. », Je levai la main, et, d’un ton sincère (je crois même que j’étais sincère) : « Je vous jure que je ne mens pas. », Elle dit simplement : « Allons donc ! ». ‎Ce cochon de Morin‎ From same author ... All books of this bookseller 5 book(s) with the same title E-mail PDF ‎ L. Carteret, 1909. in-8 relié (268x180 mm) 42pp. Je demandai brusquement : « Eh bien, voyons, si je vous embrassais, moi, maintenant, qu’est-ce que vous feriez ? », Elle s’arrêta pour me considérer du haut en bas, puis elle dit, tranquillement : « Oh, vous, ce n’est pas la même chose. », Je le savais bien, parbleu, que ce n’était pas la même chose, puisqu’on m’appelait dans toute la province « le beau Labarbe ». Le cochon de Morin : C’est l’histoire de Morin, un mercier, qui prend des vacances, et va rencontrer une très jolie fille dans le train et va entreprendre de la séduire, malheureusement la fille a peur, lui se fait arrêter et va au tribunal. C’est à peine si on goûte, une fois ou deux, à quelques mets inférieurs. Quand elle eut fait ses adieux à la vieille, elle entra dans la salle d’attente, et Morin la suivit ; puis elle passa sur le quai, et Morin la suivit encore ; puis elle monta dans un wagon vide, et Morin la suivit toujours. Dans le train, il était face à une ravissante jeune fille. I. À M. Oudinot. Un gendarme arriva … Je lui disais : « Songez donc, mademoiselle, à tous les ennuis que vous aurez. Ses amis le criblaient de plaisanteries horribles, lui demandant, chaque fois qu’ils mangeaient du jambon : « Est-ce du tien ? ». 130 0 obj <>stream Il se leva, suffoquant, me prit les mains, les baisa comme celles d’un prince, pleura, faillit perdre connaissance, embrassa Rivet, embrassa même Mme Morin qui le rejeta d’une poussée dans son fauteuil. Je vous ai vue ici l’an passé, vous étiez là-bas, devant la grille. hޤTmk�0�+��1:�[6�@�4]am��A��Q�c[���OwJ권RB��=�鹓��H#\b���K�����Kzu�ׅ������d��hDgm�Cp�ȏ�yז��K:������hH�s�l���pZ�O�▰�L��q�)��"���t�'�N���~�j����N]D.��tV�uO�²�=,/xb K�Z������V���$���}����T��^�;�u4�o�|��5��wΗz�v[[c�!��7��U9nֵ#��m�,���瞧o;��ԓJ6�����WMٮ�fM�f����zVu��llG�|��� Morin est plus vrai que nature avec son impeccable calvitie et le texte de Maupassant lui va comme un gant. ... (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Quand la victime de sa brutalité eut repris connaissance, elle fit sa déclaration. Henriette, derrière le dos de ses parents, me faisait des signes de tête : « Oui, restez donc. » J’acceptais, mais Rivet s’acharna à s’en aller. Elle sourit en femme heureuse, d’un air engageant et gai. &)��'�6 �Ĝ`�T~�,֍$Ӥ�_h``� ��c`�U�@�3� q c�B�Q � ��E@ Morin se trouvait dans cet état, quand il prit son billet pour La Rochelle par l’express de 8h40 du soir. Sa femme le regardait avec des yeux de tigresse prête à le dévorer. Voilà ce qu’il fallait obtenir. Il y consentit, à la condition qu’on partirait immédiatement, car il avait, le lendemain dans l’après-midi, une affaire urgente à La Rochelle. Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation Titre(s) : [Document concernant le film "Ce cochon de Morin", d'après le conte de Guy de Maupassant, mise en scène Georges Lacombe, 1932] [Texte imprimé] Description matérielle : 1 progr. Une belle jeune fille vint nous ouvrir. — Çà, mon ami, dis-je à Labarbe, tu viens encore de prononcer ces quatre mots, « ce cochon de Morin ». On organiserait même une excursion pour aller visiter des ruines. Retrouvez Ce Cochon de Morin. %PDF-1.6 %���� J’exposai la situation ; et il me supplia d’aller trouver la famille. Puis elle dit : « Eh bien ! Labarbe, aujourd’hui député, me regarda avec des yeux de chat-huant. Et bientôt l’employé du télégraphe apporta une dépêche de la tante annonçant qu’elle ne reviendrait que le lendemain matin, à sept heures, par le premier train. h��@�����ꕻ�1"�0RC�Ldrr���j����4���3��2{6;��a. Leurs ombres les suivaient gravement sur le sable des chemins. Mais elle ne parut pas confuse le moins du monde ; elle m’écoutait de l’air d’une personne qui s’amuse beaucoup. Je te le jure ! ». Sa femme, une grande gaillarde osseuse et barbue, le maltraitait sans repos. Je lui saisis la main, un peu confus, balbutiant : « Pardon, pardon, mademoiselle. Cela vous met le feu dans le sang. Tirage 325 ex. mais que voulez-vous ? Pourquoi, diable, n’ai-je jamais entendu parler de Morin sans qu’on le tratâit de « cochon » ? Et je fis quelques pas sans réfléchir à rien. Je me retournai et j’aperçus Rivet qui me rejoignait. Elle écoutait cela comme une chose agréable et nouvelle, sans bien savoir ce qu’elle en devait croire. Qui sait ? Ce cochon de Morin (Rondel-Ms-2278) avec Jean d' Aguzan comme Auteur du texte Spectacles (1) Elle demanda à son tour : « Pourquoi ça ? » Je la regardai au fond des yeux sérieusement. Quant à moi, je me trouvai bientôt à quelques pas en arrière, à côté de la jeune fille. Elle semblait parfaitement à son aise, et souriait en me regardant. 119 0 obj <> endobj Oui, mais je manque d’audace, voilà le hic. Résumé . — Eh bien, sache qu’en 1862 ou 63 Morin alla passer quinze jours à Paris, pour son plaisir, ou ses plaisirs, mais sous prétexte de renouveler ses approvisionnements. J’ai eu peur ; et, quand on a peur, on ne raisonne plus. Ce cochon de Morin de Guy de Maupassant. Accès en ligne. :������S��Sc���sx�!4���a�AL����hh� 38�!" Il se campa au milieu du chemin ; et, sans rire : « Eh bien ! Accueil » Fiche détaillée Ce cochon de Morin. Je ne lui cachai pas mon opinion : « Tu n’es qu’un cochon. Je n’en ai jamais bu de pareil. Qu’en as-tu obtenu ? « Comment, tu ne sais pas l’histoire de Morin, et tu es de La Rochelle ? ». Je repris : « Oui, mademoiselle, écoutez-moi. Ne m’en voulez pas. Et, deux heures plus tard, nous sonnions à la porte d’une jolie maison de campagne. Retrouvez toutes les nouvelles du recueil Contes de La Bécasse de Guy de Maupassant en vidéo streaming, lecture audio, texte gratuit et image à télécharger — Vous ne me reconnaissez pas ? Ce cochon de Morin (Mw-145(24)) avec Jean d' Aguzan comme Auteur du texte Oeuvres de Jean d'Aguzan (Mw-145) avec Jean d' Aguzan comme Auteur du texte Aguzan, Jean d' (Edmond Braye de Chereille, dit Jean d'Aguzan ; 18..-19..). Songez aussi que cet imbécile s’est jeté sur moi comme un furieux, sans prononcer un mot, avec une figure de fou. madame. ». Durant le trajet, la jeune fille sourit à Morin. Il imaginait une entrée en rapport chevaleresque, des petits services qu’il lui rendait, une conversation vive, galante, finissant par une déclaration qui finissait par... par ce que tu penses. J’ai reçu une secousse en vous apercevant et votre image ne m’a plus quitté. . Historique. Ce cochon de Morin : lu par Fabienne Prost : Durée : 0h26 Version : Texte intégral Public : Tout public Support : Téléchargement (1 fichier , 23.18 Mo) (En savoir plus sur le téléchargement sur notre site ...) Prix HT : 3,32 EUR Rivet résistait ; mais le désir de tirer d’affaire ce cochon de Morin le décida ; et nous acceptâmes l’invitation. Je fus bien contraint de partir aussi. Les braves gens retiraient leur plainte, et je laisserais cinq cents francs aux pauvres du pays. Le jour parut, et bientôt le soleil lança son premier rayon, un long rayon clair venu du bout de l’horizon, sur le doux visage de la dormeuse. Ce cochon de Morin Morin, un commerçant de province, parti quinze jours à paris. L’oncle dit : « Eh bien, Henriette, va montrer leurs chambres à ces messieurs. » On serra la main du bonhomme et on monta. « Ce cochon de Morin - fin du texte » de Maupassant texte enregistré le jeudi 10 novembre 2011 "Le dîner acheva de me faire perdre la tête. Texte publié dans Gil Blas du 21 novembre 1882 , sous la signature de Maufrigneuse, puis publié dans le recueil Les contes de la bécasse ( pp. Je dis tout bas à Rivet : « Sacrebleu, je commence à comprendre Morin. », L’oncle, M. Tonnelet, était justement un abonné du. Alors, saisi d’une audace de poltron, il pensa : « Tant pis, je risque tout » ; et brusquement, sans crier « gare », il s’avança, les mains tendues, les lèvres gourmandes, et, la saisissant à pleins bras, il l’embrassa. Il se contente de réunir ses amis chasseurs, qui racontent diverses histoires qui leur sont arrivées. Elle prononça, au bout d’un moment : « Je n’ai rien à savoir, monsieur. », Mais j’avais trouvé ; je m’écriai : « Mademoiselle, voici un an que je vous aime ! », Elle fut vraiment surprise et releva les yeux. Une grande femme opulente et belle me reçut. Quand un voyou dans la rue criait : « Cochon », il se retournait la tête par instinct. h�bbd``b`�$C�C;�`�q� ��L�l F$�?c�_� �2� On rentra. Voyons, entre nous, n’auriez-vous pas mieux fait de ne rien dire, de remettre à sa place ce polisson sans appeler les employés ; et de changer simplement de voiture ? », Elle se mit à rire. Et il toussait sans cesse, d’une petite toux d’agonisant, sans qu’on sût d’où lui était venu ce rhume. Ils étaient seuls. Je me glissai entre mes draps, très contrarié, très agité, et très penaud, sachant bien que je ne dormirais guère, cherchant quelle maladresse j’avais pu commettre, quand on heurta doucement ma porte. On ne voit plus que danseuses en maillot, actrices décolletées, jambes rondes, épaules grasses, tout cela presque à portée de la main, sans qu’on ose ou qu’on puisse y toucher. Partie de Contes de la Bécasse | Maupassant, Guy de. Dans le wagon, après les énergiques et muettes poignées de main des adieux, je dis à Rivet : « Tu n’es qu’une brute. » Il répondit : « Mon petit, tu commençais à m’agacer bougrement. », Tout La Rochelle en était troublé. Ce cochon de Morin est un film français réalisé par Victor Tourjansky et sorti en 1924. Je dis : « C’est arrangé, salaud, mais ne recommence pas. ». dont 25 de grand luxe sur papier vélin du Marais et 300 ex. mademoiselle, quant à moi, si j’ai un désir au cœur, c’est de passer devant un tribunal pour la même cause que Morin. ». Elle semblait morte tant elle restait rêveuse. Synopsis. Parce qu’on dirait, après vous avoir vue : « Tiens, Labarbe n’a pas volé ce qui lui arrive, mais il a de la chance tout de même ». Enfin, qu’importe. Puis, après l’avoir remerciée, je regagnais, à pas de loup, ma chambre, quand une main brutale m’arrêta ; et une voix, celle de Rivet, me chuchota dans le nez : « Tu n’as donc pas fini d’arranger l’affaire de ce cochon de Morin ? ». C’en est une peut-être qui se présente pour moi. La mission était délicate ; cependant je l’acceptai. > Consulter la version texte de ce livre audio. Pourquoi diable n'ai-je jamais entendu parler de Morin sans qu'on le traitât de cochon." Je lui parlais tout bas dans les petits cheveux frisés de l’oreille. Le ministère public consentait à laisser tomber l’affaire si cette plainte était retirée. Je comprends que ce cochon de Morin se soit trompé. », Je repris en badinant : « Voyons, mademoiselle, avouez qu’il était excusable, car, enfin, on ne peut pas se trouver en face d’une aussi belle personne que vous sans éprouver le désir absolument légitime de l’embrasser. », Elle rit plus fort, toutes les dents au vent : « Entre le désir et l’action, monsieur, il y a place pour le respect. », La phrase était drôle, bien que peu claire. On fit ensuite un tour au clair de lune et je lui murmurai dans l’âme toutes les tendresses qui me montaient du cœur. Aquarelles originales par Henriot, gravées en couleurs typographiques. Le gendarme présent arrêta Morin. Et vous demeurez comme ça toute une nuit en tête-à-tête avec une jolie femme sans rien oser, grand sot. ». « Voici quelques-uns de ces récits.»(p. 15) CE COCHON DE MORIN. J'étais à côté d'elle et ma main sans cesse rencontrait sa main sous la nappe ; mon pied pressait son pied ; nos regards se joignaient, se mêlaient. XIXe siècle, Nouvelles, Eric, Guy de Maupassant, Naturalisme . Et l’on s’en va, le cœur encore tout secoué, l’âme émoustillée, avec une espèce de démangeaison de baisers qui vous chatouillent les lèvres. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Je vous tiens, je vous garde. On ne se conduit pas comme ça. ». Et le pauvre mercier ne put regagner son domicile que le soir, sous le coup d’une poursuite judiciaire pour outrage aux bonnes mœurs dans un lieu public. Nouvel enregistrement d'une nouvelle extraite des Contes de la Bécasse, de Guy de Maupassant, qui met en scène un notable de province, à qui il arrive une aventure peu banale. Une voix légère répondit : « Moi. », Je me vêtis à la hâte ; j’ouvris ; elle entra. L'oncle se leva, radieux, appela sa nièce, et nous proposa une promenade dans sa propriété, en proclamant : « À ce soir les affaires sérieuses. Morin tressaillit. Gallica intra muros (1) Nature de document. Il lui suffirait d’un geste pourtant pour m’indiquer qu’elle ne demande pas mieux... ». Rivet et lui se mirent à parler politique. Mais il ne se remit jamais de ce coup-là, son émotion avait été trop brutale. Mais ce qui lui manquait toujours, c’était le début, le prétexte. J’étais à côté d’elle et ma main sans cesse rencontrait sa main sous la nappe ; mon pied pressait son pied ; nos regards se joignaient, se mêlaient. Quand un voyou dans la rue criait: ” Cochon “, il retournait la tête par instinct. Le dîner acheva de me faire perdre la tête. Ils étaient seuls dans le wagon. On était en gare de Mauzé. Et il attendait une circonstance heureuse, le cœur ravagé, l’esprit sens dessus dessous. Je le pris à part ; je le priai, je le sollicitai ; je lui disais : « Voyons, mon petit Rivet, fais cela pour moi. » Mais il semblait exaspéré et me répétait dans la figure : « J’en ai assez, entends-tu, de l’affaire de ce cochon de Morin. ». Il y avait peu de voyageurs pour l’express. Ce Cochon de Morin, Maupassant, contes et nouvelles, texte établi et annoté par Louis Forestier, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1974 (ISBN 978 2 07 010805 3). J’avouai que je ne savais pas l’histoire de Morin. O&~�ȹ�A��UV� U�3��S�+� �u� Il m’engagea à voir le procureur impérial, qui était de mes amis. Qu’allais-je faire ? Je balbutiai : « Mais... non... madame. ». Texte publié dans Gil Blas du 21 novembre 1882, sous la signature de Maufrigneuse, puis publié dans le recueil Les contes de la bécasse. parce que vous n’êtes pas aussi bête que lui. » Puis elle ajouta, en me regardant en dessous : « Ni aussi laid. », Avant qu’elle eût pu faire un mouvement pour m’éviter, je lui avais planté un bon baiser sur la joue. Il me suffirait peut-être d’être audacieux. Une fois tournée la première page, elle me le laissa parcourir à mon gré ; et j’en feuilletai tant de chapitres que nos bougies s’usèrent jusqu’au bout. Ce qui rendait grave la situation de Morin, c’est que l’oncle avait porté plainte. Elle s’éveilla, s’assit, regarda la campagne, regarda Morin et sourit. Revenant de Paris en train, Morin, mercier à La Rochelle, se risque à embrasser brusquement une belle jeune fille, Henriette, dans le compartiment où ils voyagent seuls. De superbes aquarelles en couleurs de Henriot mettent en valeur ce texte fort amusant. N’est-ce pas Danton qui disait : “ De l’audace, de l’audace, et toujours de l’audace. ” Si ce n’est pas Danton, c’est Mirabeau. %%EOF Elle semblait avoir dix-neuf à vingt ans ; elle était blonde, grande, d’allure hardie. Mercredi 15 L’accord du participe passé « La parure » Jeudi 16 Correction du questionnaire NOTE 5 — Ça, mon ami, dis-je à Labarbe, tu viens encore de prononcer ces quatre mots, « ce cochon de Morin ». endstream endobj 120 0 obj <> endobj 121 0 obj <> endobj 122 0 obj <>stream Il vous faudra comparaître devant le tribunal, affronter les regards malicieux, parler en face de tout ce monde, raconter publiquement cette triste scène du wagon. Moi, je réponds de la nièce. », Rivet déclara : « J’ai été moins heureux avec l’oncle. ». Et l’oncle ? Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . L’oncle se leva, radieux, appela sa nièce, et nous proposa une promenade dans sa propriété, en proclamant : « À ce soir les affaires sérieuses. ». Tout à coup il poussa un cri de triomphe : « Tenez, j’ai une idée excellente. n°205 sur japon). J’en découvris enfin et je sortis dans le corridor, à moitié fou, mon bougeoir à la main. Alors Labarbe se frotta les mains et commença son récit. > Rechercher : 6. Elle m’introduisit dans la chambre en me criant par la figure : « Vous venez voir ce cochon de Morin ? Il voulait dire, ce sourire : « Êtes-vous bête, êtes-vous niais, êtes-vous jobard, d’être resté là, comme un pieu, sur votre siège depuis hier soir. Je ne savais même pas ce qu’il me voulait. », Elle me regardait en face, sans être troublée ou intimidée. Je renvoyai Morin chez lui et je me rendis chez ce magistrat. ” vous n’êtes pas gêné non plus, vous. Je ne raisonnais plus ; je voulais la trouver ; je la voulais. — Parce que vous êtes une des plus belles créatures qui soient ; parce que ce serait pour moi un brevet, un titre, une gloire, que d’avoir voulu vous violenter. Réduisez le nombre de résultats en cherchant comme : Sujet (2) Titre (2) Affiner. Cette nouvelle raconte l’histoire de Morin, mercier à La Rochelle, qui revient de Paris où il a passé quinze jours. La locomotive siffla ; le train partit. D’un bond elle fut debout, criant : « Au secours », hurlant d’épouvante. Le cochon de Morin : C’est l’histoire de Morin, un mercier, qui prend des vacances, et va rencontrer une très jolie fille dans le train et va entreprendre de la séduire, malheureusement la fille a peur, lui se fait arrêter et va au tribunal. 0 J’agitai le spectre du scandale ; je fis valoir la dépréciation inévitable que subirait la jeune personne après le bruit d’une pareille affaire ; car on ne croirait jamais à un simple baiser. Nous étions seuls, tout seuls, Rivet et l’oncle ayant disparu dans les allées tournantes ; et je lui fis une vraie déclaration, longue, douce, en lui pressant et lui baisant les doigts. J’avais trente ans, alors, mais je demandai : « Pourquoi ça ? », Elle haussa les épaules, et répondit : « Tiens ! Il était étendu dans un fauteuil, avec des sinapismes aux jambes et des compresses d’eau froide sur le crâne, défaillant d’angoisse. Dès qu’elle fut seule avec moi, je la saisis de nouveau dans mes bras, tâchant d’affoler sa raison et de culbuter sa résistance. Le bonhomme semblait indécis ; mais il ne pouvait rien décider sans sa femme qui ne rentrerait que tard dans la soirée. «Ce cochon de Morin » est comme un chocolat qui fond dans la bouche. Tous les soirs des spectacles, des frôlements de femmes, une continuelle excitation d’esprit. Alors, il supposa des combinaisons qui le conduisaient au triomphe. Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ce_cochon_de_Morin&oldid=176578837 ». C'est alors qu'il séduit lui-même … Ses amis le criblaient de plaisanteries horribles, lui demandant, chaque fois qu’ils mangeaient du jambon : « Est-ce du tien ? Ce cochon de Morin est extrait des Contes de la Bécasse. C’était vraiment le plus merveilleux des romans, et le plus divin des poèmes. Ce cochon de Morin est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée en1882. Revenant de Paris en train, Morin, mercier à La Rochelle, se risque à embrasser brusquement une belle jeune fille, Henriette, dans le compartiment où ils voyagent seuls. Ce fut un des moments les plus durs de ma vie. La nuit cependant s’écoulait et la belle enfant dormait toujours, tandis que Morin méditait sa chute. Dès qu’il nous aperçut, il eut un tremblement qui lui secouait les poignets et les genoux. Maupassant, Guy de. dit-elle. Achetez neuf ou d'occasion une bonne fortune est si vite arrivée. J’appris que la femme outragée était une jeune fille, Mlle Henriette Bonnel, qui venait de prendre à Paris ses brevets d’institutrice et qui, n’ayant plus ni père ni mère, passait ses vacances chez son oncle et sa tante, braves petits bourgeois de Mauzé. Au bout de plusieurs secondes, la réponse me vint : « Parbleu ! Historique. « Vous êtes un grossier, monsieur, et vous me faites repentir de vous avoir écouté. ». « J’ai oublié, dit-elle, de vous demander ce que vous prenez le matin : du chocolat, du thé, ou du café ? ». Elle sauta de côté, mais trop tard. Je retournai chez Morin. On ne l’appelait plus dans toute la contrée que « ce cochon de Morin », et cette épithète le traversait comme un coup d’épée chaque fois qu’il l’entendait. =��'����O�Yt{�e���^�M��R��9n_h�ZF4ӟ���q�d�&ᚒ�������� b�Si�qF��D�g�F�Z'�|qʏ���T��j�pB5�e��/e FU���L�f� U��y�-v��#��J�ӌ�y�]㩿C> En 1862, le mercier (marchand ambulant) Morin, de La Rochelle, voyage en train avec Henriette, une jeune fille à l’allure hardie. C’était elle assurément. Puis sa main rencontra la mienne et la serra ; je pressai lentement sa taille d’une étreinte tremblante et toujours grandissante ; elle ne remuait plus du tout ; j’effleurais sa joue de ma bouche ; et tout à coup mes lèvres, sans chercher, trouvèrent les siennes. Je ne connais pas Morin et je me moque bien de lui. Tu sais ce que sont, pour un commerçant de province, quinze jours de Paris. Pourquoi, diable, n’ai-je jamais entendu parler de Morin sans qu’on le traitât de « cochon » ? Il se disait : « On raconte tant d’aventures de chemin de fer. Noté /5. Pas de doute, c’était pour lui ce sourire-là, c’était bien une invitation discrète, le signal rêvé qu’il attendait. sur papier du japon (ex. Ce cochon de Morin. Dans la gare, il aperçoit une jeune fille, Henriette Bonnel, tombe sous son charme et la suit dans le train. » Rivet et lui se mirent à parler politique. Devoir : Questionnaire sur Les contes de la Bécasse (jusqu’à « En mer » sans « Ce cochon de Morin ») Explication de texte Mérimée « La Vénus d’Ille » : Questions sur feuille « Séquence II ». J’aurais bien arrangé cette affaire-là pendant toute mon existence. Je me disais : « Mais c’est une gaillarde, cette fille. Pensant qu'elle lui fait des avances, il essaie de l'embrasser. Labarbe, aujourd’hui député, me regarda avec des yeux de chat-huant. WN����1G��XB>����. « C’est vrai ce que vous dites ! On ne l’appelait plus dans toute la contrée que « ce cochon de Morin », et cette épithète le traversait comme un coup d’épée chaque fois qu’il l’entendait. Quant à moi, me présentant à la députation, en 1875, j’allai faire une visite intéressée au nouveau notaire de Tousserre, Me Belloncle. Guy de Maupassant : Ce cochon de Morin. L’autorité verbalisa. Guy de Maupassant : Ce cochon de Morin. Cette nouvelle à été reprise en 2011 dans une série télévisée dédiée à l'auteur. Ma femme m’a tant parlé de vous. Je répondis : « C’est égal, tu n’es qu’un cochon. » Et je pris mille francs qu’il m’abandonna pour les employer comme je le jugerais convenable. Pour aider Morin, le journaliste Labarbe se rend chez l'oncle de la jeune fille, afin de lui demander de retirer sa plainte. Elle hurle de peur et Morin est arrêté. Il finit par me faire pitié, et j’appelai mon collaborateur Rivet, un petit homme goguenard et de bon conseil, pour prendre ses avis. je dirai que je cherchais la chambre de Rivet pour lui parler d’une chose urgente. ». Tout en subtilité, avec un goût prononcé pour la finesse. Je finissais par me sentir troublé, par penser ce que je disais ; j’étais pâle, oppressé, frissonnant ; et, doucement, je lui pris la taille. Il semblait un peu nerveux, agacé comme un homme qui n’a guère dormi ; il me dit d’un ton maussade : « Si tu continues, tu sais, tu finiras par gâter l’affaire de ce cochon de Morin. ». Alors, on voulut nous retenir à passer la journée. On ne l’appelait plus dans toute la contrée que ” ce cochon de Morin “, et cette épithète le traversait comme un coup d’épée chaque fois qu’il l’entendait.
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