La puissance nucléaire installée pourrait être de 80 à 120 GW(e) dans les pays en voie de développement membres du CAEM. Pour autant l'attrait pour les questions nucléaires diminue dans le monde, les enjeux de sécurité nationale passant pour un temps au second plan. Malgré ce dessein, la Libye ratifie le TNP en 1975. En septembre 1979, un satellite Vela détecte une explosion nucléaire de faible puissance (2 à 4 kt) au large des côtes d'Afrique du Sud, dont Pretoria nie être l'auteur. En compensation, les États-unis recherchent avec la RFA des solutions de partage nucléaire dans le cadre de l'OTAN qui butent sur le fait qu'in fine le contrôle des armes nucléaires reste toujours entre les mains des Américains quel que soit le schéma de partage envisagé. Tout en poursuivant le programme nucléaire américain, Truman engage les États-Unis sur la voie de l'interdiction des armes nucléaires dans le cadre des Nations unies nouvellement créées, où en juin 1946, les États-Unis présentent un plan, dit plan Baruch, faisant des propositions de contrôle des matières fissiles et d'arrêt du développement des armes nucléaires[1]. L'Afrique du Sud est le seul pays à avoir construit des armes nucléaires puis à les avoir démantelées volontairement[26]. Au 3 août 2015, la puissance électrique installée du parc nucléaire mondial s’élève à près de 378 GW. Les pays non présents dans ce classement ont un pourcentage d'énergie nucléaire de 0 %. En 2019, le stock d'armes nucléaires des États-Unis compte environ 6 185 têtes dont 1 600 sont déployées opérationnellement au sein des forces stratégiques et 150 sont des armes dites tactiques déployées sur le sol européen dans six pays de l'OTAN[2],[49]. La prolifération nucléaire est l'expression utilisée dans les relations internationales pour décrire l'accroissement du nombre d'États dotés de l'arme nucléaire ou qui cherchent à s'en doter. De nombreux pays s’engagent dans une politique de transition énergétique qui inclut le nucléaire dans le panel des énergies utilisées et utilisables. Pays ayant ou ayant conduit un programme nucléaire militaire, « le TIAN est un texte inadapté au contexte sécuritaire international marqué par la résurgence des menaces d’emploi de la force, le réarmement nucléaire russe, les tensions régionales et les crises de prolifération », « la dissuasion nucléaire demeure la clé de voûte de notre stratégie de défense », « l'Arabie saoudite ne veut pas acquérir de bombe nucléaire, mais sans aucun doute, si l'Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons le mouvement dès que possible ». De nouvelles sanctions sont adoptées en 2010 par le Conseil de sécurité. C'est le cas des pays d'Europe de l'Ouest dont l'Allemagne[6] et l'Italie[7] via l'Alliance atlantique ou du Japon via une alliance bilatérale[8]. Les recherches sont progressivement stoppées entre 1967 et 1970, année de ratification du TNP[19]. « Une Allemagne puissance nucléaire renforcerait la puissance de l’Occident », affirmait alors ce professeur de sciences politiques bien connu outre-Rhin. Dans les années 2010, le pays possède 225 têtes nucléaires portées par ses seuls SNLE depuis le retrait de la composante aérienne[64],[65],[66]. La Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit la modernisation de ces deux composantes[54]. Leur nombre s'envole à respectivement 12 000 et 26 000 en 1970[49]. Par ailleurs, hors cadre de l'OTAN, un projet de recherche nucléaire militaire est monté en 1957 par la France, l'Italie et la RFA, mais de Gaulle y met rapidement fin en 1958. La construction d'un réacteur de recherche par la Chine aboutit tout de même en 1996. Cette expansion reflète leur conviction que l'abolition mondiale des armes nucléaires est improbable, tandis que les menaces à la sécurité auxquelles elles sont confrontées exigent un investissement solide dans leurs moyens de dissuasion nucléaire[30]. Selon cette étude, 31 États se sont lancés dans cette entreprise, 17 ont monté un programme en vue de fabriquer des armes nucléaires et 10 sont allés au bout de cette démarche . La Conférence du désarmement à Genève[36] et la Commission du désarmement de l'ONU[37],[34]. L'Inde est aussi le seul État, en dehors des cinq puissances nucléaires historiques, à poursuivre un programme de construction de SNLE[56]. À son entrée en vigueur en mars 1970, 46 États l'ont signé dont des États qui ont mené un programme nucléaire comme la Corée du Sud, l'Iran, l'Iraq, la Suède[19] ou la Suisse. dernière version couvre 55 pays en voie de développement, il ressort que ces pays représenteront, avant 1990, un marché potentiel pour une puissance nucléaire installée de 150 000 à 200 000 MW(e) dont 20% environ seraient constitués par des centrales ne dépassant pà Lorsque l'Inde fait exploser cinq bombes nucléaires du 11 au 13 mai 1998, le Pakistan réplique immédiatement par six essais entre le 28 et le 30 mai 1998, démontrant ainsi la maturité de son programme et que sa principale raison d'être est de dissuader l'Inde[62],[29]. En 2018, le stock est d'environ 150 têtes nucléaires. En mars 1963, Kennedy exprime publiquement sa crainte que, dans les années 1970, jusqu'à 25 nations aient des armes nucléaires[14]. About: GlobalFirepower.com is an annually-updated, statistics-based website tracking defense-related information of 138 nations and exists as a wholly-independent resource. Reprenant des propos déjà tenus en 2011 par le prince saoudien Turki Al-Fayçal, le prince héritier Mohammed ben Salmane déclare en 2018 que « l'Arabie saoudite ne veut pas acquérir de bombe nucléaire, mais sans aucun doute, si l'Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons le mouvement dès que possible »[88],[89]. La guerre des Malouines précipite le retour en 1983 d'un régime démocratique qui replace tout le programme nucléaire entre les mains des autorités politiques civiles et initie un programme de mesures de confiance et de coopération avec son grand voisin et rival, le Brésil avec lequel des accords complets sont conclus en 1991 qui mettent fin à la rivalité nucléaire militaire entre les deux États. Au début des années 2000, le pays commence à enrichir de l'uranium[80]. L’Asiedevient le lieu de tous les dangers avec le Pakistan, seul pays musulman à posséder la bombe, dont la sécurité des installations n’est pas garantie. Au début de l’année 2020, le parc nucléaire civil mondial comptait 442 tranches nucléaires dans 31 pays. La France considère que « le TIAN est un texte inadapté au contexte sécuritaire international marqué par la résurgence des menaces d’emploi de la force, le réarmement nucléaire russe, les tensions régionales et les crises de prolifération »[43],[44]. La déclaration conjointe de l'Argentine et du Brésil de ne poursuivre la technologie nucléaire qu'à des fins pacifiques apaise les craintes d'une course aux armements nucléaires entre les deux principales puissances régionales. La Marine, historiquement en pointe sur les activités nucléaires et notamment d'enrichissement d'uranium, poursuit avec la participation de la France le développement d'un sous-marin à propulsion nucléaire, redevenu prioritaire depuis l'élection de Bolsonaro, faisant du Brésil le seul État non doté d'armes nucléaires à en développer[95],[96],[97]. Le nombre d'armes nucléaires a diminué début 2019 par rapport à l'année dernière. Des velléités d'accès au nucléaire militaire ont toutefois existé dans les années 1950 et 1960. Les États-Unis et l'Union soviétique entament une course aux armements nucléaires qui dure jusque dans les années 1980 et ne connaît une certaine modération que durant les dernières années de la guerre froide. Privé en 1946 de l'aide américaine par l'Atomic Energy Act of 1946 (en), le Royaume-Uni n'en poursuit pas moins sans délai son programme nucléaire. La Biélorussie, l'Ukraine et le Kazakhstan rendent les armes nucléaires présentes sur leurs territoires à la Russie après avoir accédé à l'indépendance[67]. En revanche, l'Afrique du Sud, la Chine, la Corée du Nord, la France, l'Inde et Israël ne l'ont à cette date pas signé. Et même si la Chine, devenue puissance nucléaire, a continué à propager ses idées révolutionnaires et a offert une aide directe au Vietnam du Nord contre les États-Unis, la rhétorique nucléaire de Pékin s’est progressivement apaisée pour céder la place à une prudence calculée à l’égard des États-Unis. Sans accès à des sources israéliennes officielles d’Israël, il est impossible de savoir exactement depuis quand Israël possède une arme nucléaire : les estimations vont de 1965 à 1968, la date la plus souvent citée est 1967. En 1998, l'Inde procède à cinq explosions atomiques et dispose aussi d'avions la dotant d'une capacité nucléaire opérationnelle[55],[28]. Le programme secret d'armes nucléaires de Taiwan est abandonné sous la pression américaine. La croissance du stock d'armes nucléaires se poursuit au rythme de 10 à 15 bombes par an. La décision est prise en 1974 d'orienter les recherches vers la fabrication d'armes nucléaires. L'étude du Belfer Center publiée en 2017 sous le titre When Did (and Didn’t) States Proliferate?, recense les États qui à un moment ou à un autre depuis 1940 ont mené un programme nucléaire militaire, au moins au stade exploratoire. En 2014, elle représente 10,8 % de la production mondiale d'électricité[2]. La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale 2017 réaffirme que « la dissuasion nucléaire demeure la clé de voûte de notre stratégie de défense »[52]. En août 1965, les États-Unis déposent un premier projet de traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) devant le Comité des dix-huit puissances sur le désarmement de l'ONU. En 2019, la Russie possède encore 6 500 armes nucléaires, dont 2 000 sont stockées en attente de démantèlement. La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP, qu'elle a toutefois dénoncé en 2003. "La France est la troisième puissance nucléaire au monde sur les neuf pays dotés de la bombe atomique", rappelle la journaliste de France Télévisions Siegrid de Misouard. De plus, le régime souhaite se montrer aux yeux des autres pays comme une puissance nucléaire « normale et responsable ». En vigueur depuis 1970, le TNP demeure la clef de voute de la lutte contre la prolifération nucléaire. À la fin des années 1970, le pays possède un stock de 500 bombes nucléaires mises en œuvre par la RAF et les SNLE Resolution de la Royal Navy. Elle compte 58 réacteurs en activité. Si elle n'entreprend pas de programme militaire proprement dit, elle dispose dans les années 1950 et 1960 de toutes les ressources nécessaires pour pouvoir emboiter le pas au Royaume-Uni et à la France dans la constitution d'une force nucléaire indépendante. L’histoire nucléaire de ce pays est intrinsèquement liée à celle de ses trois partenaires : l’Union soviétique, la Chine et le Pakistan, qui jouèrent le rôle de proliférateurs en … Sept d'entre eux y ont renoncé, en revanche le programme de l'Iran est — avec la Corée du Nord — l'un des deux points chauds en 2020 de la prolifération nucléaire[85]. La dernière modification de cette page a été faite le 20 septembre 2020 à 10:55. Pour conclure, nous pouvons dire que seulement 7 pays sur 197, soit la totalité des pays du globe, possèdent l’arme nucléaire. Les pays possédant la bombe nucléaire sont classés par : Etats possédant officiellement l'arme nucléaire selon le Traité de la Non-Prolifération des armes nucléaires (traité conclu en 1968 et signé par de nombreux pays) Etats reconnus posséder l'arme nucléaire mais n'ayant pas signé le TNP. L'Italie entreprend un programme nucléaire civil ambitieux et, entre 1950 et 1975, un programme militaire concentré sur la propulsion nucléaire navale et le missile balistique alfa, mais limité sur la bombe, car les autorités politiques privilégient la voie de la participation très active aux plans nucléaires des États-unis dans le cadre de l'OTAN, espérant se faire une place dans les processus de décision[g]. En revanche, l'Inde et le Pakistan font exploser des bombes nucléaires en 1998, montrant que dans le domaine nucléaire comme dans les autres dimensions de la géopolitique, la transition vers un monde multipolaire est en marche. Johnson et Brejnev décident de poursuivre dans la voie initiée par Kennedy et Khrouchtchev. Taïwan a par deux fois entrepris un programme secret de recherche nucléaire, entre 1967 et 1976 puis entre 1987 et 1988, auquel il est mis fin sous la pression des États-Unis : Taipei ne peut se passer de la garantie de Washington au maintien de l'indépendance de l'île en dépit des revendications de Pékin est une condition de survie[83]. L'Agence brasilo-argentine pour la comptabilité et le contrôle des matières nucléaires (ABACC) est créée en vertu de l'accord entre l'Argentine et le Brésil pour l'utilisation exclusivement pacifique de l'énergie nucléaire[92]. Ces « régimes de fournisseurs » sont des clubs informels d'États qui s'accordent sur des règles communes à respecter dans le domaine des exportations des biens et des technologies pouvant contribuer au développement, à l’acquisition et à l’utilisation des armes nucléaires[33],[34]. En parallèle, Kadhafi a des contacts secrets depuis 1999 avec l'Ouest en vue de la levée des sanctions économiques qui frappent le pays. Le nombre des têtes nucléaires conforte l’idée que le G5 domine encore, et pour longtemps, le jeu nucléaire mondial avec 28 000 têtes au total dont : 5 200 sur 14 000 sont en service aux États-Unis ; 4 800 en Russie ; 480 en France et au Royaume-Uni. La Libye réussit toutefois à obtenir l'aide du pakistanais Abdul Qadeer Khan et de quelques scientifiques européens pour maîtriser les techniques d'enrichissement de l'uranium et de fabrication d'une arme nucléaire. Les données proviennent du Système d'Information sur la Puissance des Réacteurs (en anglais Power Reactor Information System - PRIS) de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)[4]. Le traité sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN) est adopté à l'Assemblée générale de l'ONU en 2017 par 122 voix pour sur 124 votes[41],[42]. La Syrie ratifie le TNP dès 1969. Le premier essai d'une bombe A a lieu en 1949. », Le Belfer Center est un centre d'études en relations internationales qui exerce son activité au sein de la. Le renseignement U.S estime le stock d'armes nucléaires à environ 80, même si Israël dispose d'une quantité de plutonium suffisante pour équiper 115 à 190 têtes nucléaires[59]. Le nucléaire ne représente pourtant actuellement qu’environ 2 % du mix électrique en Chine et encore moins en Inde. Notons que le parc nucléaire japonais, malgré ses 42 unités « opérationnelles », n'a compté que 2,1% de la production électrique dans ce pays en 2016, en raison de nombreux réacteurs toujours à l'arrêt six ans après l'accident de Fukushima. La RFA rejoint finalement le TNP en 1975[70],[71]. Les États-Unis n'ont pu empêcher le Royaume-Uni, associé un temps au projet Manhattan, de poursuivre seul son programme nucléaire, puis la France de conduire son programme nucléaire militaire avec un haut degré de priorité à partir de 1954 sans l'aide américaine. Elle ne possède en 2019 ni les infrastructures, ni les compétences technologiques pour développer par elle-même des armes nucléaires. En 2020, elles disposent chacune d'une force nucléaire opérationnelle constituée d'environ 150 ogives nucléaires, de missiles à moyenne portée et d'avions porteurs. L'absence d'information officielle ne permet pas de confirmer l'existence d'armes opérationnelles. À l'Est, les Soviétiques aident à partir de 1955 les Chinois à mener leur programme nucléaire démarré depuis 1952, mais ils stoppent toute assistance en 1959 lorsque les relations entre les deux pays se détériorent fortement. En 2019, la France dispose de 300 têtes nucléaires qui arment les 4 SNLE de la composante océanique et les Rafale de la composante aérienne[53]. La création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient est au point mort depuis qu'en 1995 une résolution en ce sens est adoptée dans le cadre de la conférence quinquennale d'examen du TNP[c]. À partir de 1983, les négociations avec l'Argentine prennent le pas sur les projets militaires qui sont finalement stoppés en 1990. En 2019, sa part dans la production mondiale d'électricité est de 10,1 %[3]. En août 1963, les deux Grands et le Royaume-Uni signent le traité d'interdiction partielle des essais nucléaires (TIPN) qui présente le double intérêt de montrer pour la première fois leur capacité à coopérer dans le domaine nucléaire, sans qu'il leur en coûte puisqu'ils peuvent mener des essais souterrains, et de poser un premier jalon de lutte contre la prolifération, bien que ni la France, ni la Chine ne le signent[15],[16]. La décision des États-Unis de conclure le TNP ruine les espoirs de l'Italie en ce qu'il crée sans ambiguïté deux catégories d'États, nucléaires (EDAN) et non-nucléaires (ENDAN), lui interdisant de se situer à mi-chemin des deux. Le nombre de têtes est estimé à environ 25 en 2018. Même si des divergences de vues existent, ces trois États sont les piliers de l'Alliance atlantique garante de la sécurité du monde occidental. Sous la pression des talibans d… Cette politique est partie intégrante de la stratégie de dissuasion d'Israël. Vendredi 7 février 2020, le président français a exposé sa vision de la stratégie de défense et de dissuasion nucléaire française. Faits, idées fausses et perspectives. Elle provient de 56 réacteurs de différents niveaux de puissance constituant un parc réparti sur l'ensemble du territoire. En 2011, Les responsables du renseignement américain déclarent que l'Iran n'a pas encore décidé de développer des armes nucléaires, mais garde cette option ouverte en accélérant ses activités d'enrichissement, ce que l'AIEA confirme. Le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) signé en 1996 n'est toujours pas ratifié. La recherche d'accords de limitation des armes nucléaires est un des thèmes sur lesquels les Nations unies sont les plus actives tout au long de la guerre froide. Enfin, l'Arabie saoudite figure dans cette liste car son intérêt pour le nucléaire alors que son grand rival au Moyen-Orient, l'Iran, pourrait acquérir l'arme nucléaire à un terme rapproché, suscite beaucoup d'interrogations depuis 2019. À fin 2019, le traité a été ratifié par 191 États. Ils bénéficient du soutien occidental et chinois, tandis que l'Inde se rapproche de l'Union soviétique. Ce tableau liste aussi six autres États dont le programme d'acquisition de l'arme nucléaire n'a pas dépassé le stade de la recherche, mais qui a joué un rôle important dans leur politique intérieure et extérieure : Allemagne de l'Ouest (RFA), Argentine, Italie, Suède, Suisse et Taïwan[85]. L'acquisition de vecteurs capables d'emporter une charge nucléaire n'est pas difficile puisque le commerce des missiles n'est pas couvert par le traité sur la non-prolifération nucléaire. Dans le même temps l'accord JCPoA avec l'Iran est caduc et les autres puissances régionales, la Turquie et l'Arabie saoudite, laissent entendre publiquement leur intérêt pour le nucléaire. Cette défaite détermine les dirigeants pakistanais à obtenir la bombe atomique. A l’échelle mondiale (tous pays confondus), à l’horizon 2030 on constate que la part du nucléaire dans la production électrique mondiale ne dépasserait pas 10 %. Les pays détenteurs de la force nucléaire possèdent 13 865 ogives, soit 600 de moins que début 2018, selon le rapport publié lundi 17 juin par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Comme le montre notre infographie, ce chiffre permet tout de même à l'Hexagone d'occuper le rang de troisième puissance nucléaire mondiale, à peu près au même niveau que la Chine, seule puissance nucléaire à avoir augmenté son arsenal ces dernières années et dont le stock réel reste difficile à estimer. Comme l'Argentine, le Brésil est signataire du Traité de Tlatelolco, du TNP et du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires[75]. Après la dénonciation en 2002 du traité sur les défenses antimissiles (ABM) et en 2019 de celui portant sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI), le seul traité encore en vigueur qui limite l'arsenal nucléaire américain est le traité New Start signé avec la Russie[50]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. En septembre 2017, les autorités nord-coréennes affirment avoir mené avec succès un test de bombe à hydrogène pouvant équiper un missile balistique intercontinental[48],[31]. Dans son discours spectaculaire dit Atoms for Peace du 8 décembre 1953 devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Eisenhower propose qu'une partie des matières fissiles permettant de produire des bombes nucléaires soit mise sous contrôle d'une Agence internationale de l'énergie atomique sous les auspices de l'ONU[11],[12]. Il procède à son premier essai en 1952 et acquiert une capacité nucléaire opérationnelle en 1954 avec l'entrée en service des premiers bombardiers Valiant. L'étude du Belfer Center[f] publiée en 2017 sous le titre When Did (and Didn’t) States Proliferate?, recense les États qui à un moment ou à un autre depuis 1940 ont mené un programme nucléaire militaire, au moins au stade exploratoire. Le TNP est complété par trois régimes multilatéraux de contrôle des exportations et de lutte contre la prolifération, en place fin 2019 : le Comité Zangger, le Régime de contrôle de la technologie des missiles, et l’Arrangement de Wassenaar. Mais des succès sont aussi enregistrés. Dans le tableau ci-contre figurent les huit États qui ont poussé loin leur programme nucléaire militaire : Afrique du Sud, Brésil, Corée du Sud, Iran, Irak, Libye, Syrie et Yougoslavie. Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué en 1960 dans le Sahara algérien[51]. À cette date, une dizaine d'États, outre les cinq puissances nucléaires, poursuivent des recherches nucléaires militaires. La Corée du Nord déclare se retirer du TNP en 2003 et procède à six essais nucléaires entre 2006 et 2017 ; l'opacité du pays est telle qu'il n'existe pas de certitude, début 2020, sur le caractère opérationnel de ces armes.
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