Le roi du Maroc Hassan II déclare alors s'opposer y compris par la force à tout référendum qui pourrait aboutir à l'indépendance du territoire contesté ; le 17 septembre, il propose l'arbitrage de la Cour internationale de justice[52]. Le commerce croît avec l'Espagne, et celle-ci envoie aussi ses premiers exilés « aux Barbaresques ». À la fin du siècle, Youssef Ibn Tachfin conquiert Al-Andalus. Le 25 octobre, le Polisario lance une nouvelle attaque et capture deux nouveaux français. Le Sahara espagnol est créé le 12 janvier 1958 en rassemblant les territoires de Río de Oro et Saguia el-Hamra. Les camps de réfugiés de Tindouf hébergent son gouvernement en exil. Les Massoufa sont réputés comme guides. Les deux principales traditions de confréries qui se divisent en branches parfois concurrentes sont la Qadriya et la Jezoulia. En 1934, les Français battent les Reguibat et s'emparent de Tindouf, réalisant la jonction avec les troupes de l'Adrar et encerclant les derniers résistants sahraouis. L'ambassadeur de la RASD à Alger, M. Brahim Ghali, le qualifie de « traître ». Du nord au sud, on distingue une partie du Sahara avec le massif de l'Adrar, une bande de steppe qui est une partie du Sahel et au sud une bande de savane. El-Ouali Moustapha Sayed meurt le 9 juin 1976 lors d'un raid sur Nouakchott, la capitale mauritanienne. » Cependant, la convention franco-espagnole de 1904 indique que « le gouvernement de la République française reconnaît que l'Espagne possède à compter de ce jour toute liberté d'action au regard des territoires compris entre 26 degrés et 27 degrés 40 minutes de latitude nord et le 11e méridien ouest de Paris, qui sont en dehors des limites du Maroc[36]. Ils sont déférés devant un tribunal militaire, pour atteinte à la sécurité de l'État[88]. L'arrivée de Kofi Annan au Secrétariat général en janvier 1997 permet de relancer le processus de paix. Il est alors placé sous l'autorité du gouverneur-général des Canaries qui nomme un sous-gouverneur. En 1554, ils finissent par chasser les Wattassides du pouvoir et fondent la dynastie des Saadiens. En 1508, afin de lutter contre les pirates barbaresques (selon la version Espagnole), les Castillans occupent l'île de Peñón de Vélez de la Gomera en Méditerranée, violant à nouveau le traité de Tordesillas. En janvier 1989, une délégation du Polisario est reçue par Hassan II à Marrakech, sans résultat. Si pour le Front Polisario l'existence de ce peuple est évidente, uniquement contestée parce que le pays qu'il habite est occupé par des forces étrangères, le gouvernement marocain la considère comme « artificielle » et « chimérique », fruit d'une manipulation politique[8]. Un élevage de petit bétail est donc possible. Dès 1963, le Sahara espagnol était inscrit à la demande du Maroc sur la liste des territoires non-autonomes. Le 14 février 1976, le Polisario attaque conjointement avec l'Algérie et prend Amgala ce qui éclate la deuxième bataille d'Amgala et, selon le Maroc, le Polisario se livre à des « massacres » sur les troupes marocaines. La marche Verte permet à Hassan II de consolider son pouvoir autour du sentiment nationaliste marocain[64], et la détermination marocaine pousse les Espagnols à la négociation. La version du 15 avril 2007 de cet article a été reconnue comme «, Traité anglo-marocain de 1895 et frontières du Maroc, Fondation des mouvements indépendantistes, Avis de la Cour internationale de justice, Invasion du Maroc et de la Mauritanie (1975-1976), Construction du mur marocain et enlisement du conflit (1980–1987), Négociations pour un cessez-le-feu (1984–1991), Évolution du statut de la RASD et du Maroc, « S. M. Impériale se réserve de délibérer sur le comptoir que S. M. Catholique veut fonder au sud du fleuve Noun, car elle ne peut prendre la responsabilité des accidents et des malheurs, sa domination ne s’étendant pas jusque-là… De Santa Cruz vers le Nord, S. M. Impériale accorde aux Canariens et aux Espagnols la pêche sans y autoriser aucune autre nation, « …Aucune Puissance ne pourra émettre des prétentions sur les territoires allant de l'Oued Draâ au Cap Bojador et appelés Tarfaya comme il est dit plus haut et à l'intérieur parce que ces territoires appartiennent au Maroc. En 1967, l'Espagne met en place une assemblée territoriale, la Jemaa (ou Yemaa), qui n'a elle non plus pratiquement aucun pouvoir[50]. Entre 1976-1978, le Polisario parvient à former des colonnes d'une centaine de véhicules blindés équipés avec des armes soviétiques. L'affrontement armé direct entre l'armée marocaine et l'armée du Polisario dure jusqu'en septembre 1991, date d'un cessez-le-feu organisé par l'ONU et faisant partie du plan de règlement. Le 9 novembre, Hassan II ordonne aux marcheurs, qui se sont arrêtés devant les champs de mines posés par les Espagnols, de faire demi-tour. Le 20 mai, lors du raid de Khanga, le Polisario s'empare d'un poste militaire et saisit des armes[54]. Elle est expulsée vers les Canaries et entreprend une grêve de la faim. À son retour dans les camps de Tindouf, il est arrêté et emprisonné par les autorités algériennes[89] ou par le Polisario[90]. En 1517, ils prennent et rasent Santa Cruz de Mar Pequeña mais les Espagnols reconstruisent le fort quelques jours plus tard. Cette action est désavouée par le président Valéry Giscard d'Estaing qui déclenche, le 23 novembre 1977, l’opération Lamentin[70]. Le terme « sahraoui » est attesté en français dans les années 1970 pour désigner « le Sahara occidental et ses habitants nomades »[6]. A travers cet événement annuel, organisé pour la neuvième année consécutive, votre magazine professionnel donne un coup de projecteur aux concepts les plus novateurs. Mais même après l'établissement d'un cessez-le-feu durable, la perspective d'un référendum est toujours aussi éloignée. En janvier 1979, le Polisario attaque la ville marocaine de Tan-Tan et la presse marocaine parle de « catastrophe nationale »[72]. La lutte des Almoravides contre les Hilaliens (des tribus arabes venues de l'est, envoyées par les Fatimides) puis leur chute en 1147 aux mains des Almohades, contribuent à désorganiser les routes caravanières de l'ouest du désert, au profit de Tombouctou plus à l'est[9]. Le 27 juin 1900, la France et l'Espagne signent le traité de Paris qui définit la frontière entre le Río de Oro (espagnol) et la Mauritanie (française)[41]. Nomade Aventure est non seulement, depuis 40 ans, l’un des spécialistes les plus reconnus du voyage d’aventure, mais aussi – et c’est un grand quotidien français qui le dit – le "champion de la nouvelle alchimie" que constituent "les circuits découverte en famille, imaginés pour que petits et grands trouvent leur compte à travers des activités dédiés"! Les négociations ne progressent pas, un second coup d'État donne naissance au Comité militaire de salut national (CMSN) et le Polisario rompt le cessez-le-feu en juillet 1979. Les Espagnols ne s'aventurent pas en masse à l'intérieur des terres et évitent ainsi l'affrontement avec les nomades. L'existence même des Sahraouis en tant que peuple fait donc l'objet d'une lutte politique, idéologique et sémantique entre Marocains et indépendantistes. Le mode de vie des Sahraouis change peu sous l'administration espagnole : ils restent pasteurs nomades avec leurs propres traditions, dont des assemblées coutumières (djemaa), et une justice propre (droit musulman et orf coutumier). Le 19 avril 1961, El Aaiún devient la capitale du Sahara espagnol. Peu avant 1895, le gouvernement britannique tente d'obtenir l'indépendance de jure de la région du Cap Juby, afin d'éviter un nouveau conflit avec le sultan, mais ne parvient pas à un accord. Peu à peu, l'administration coloniale espagnole s'est mise à utiliser exclusivement le terme de Saharaui pour désigner « l'ensemble de la population du territoire »[5]. Bien qu'officiellement aboli, la persistance de cet esclavage fait régulièrement l'objet de témoignages et de dénonciations[24]. Il nomme les gouverneurs de Taghaza (où se trouvent les mines de sel), Touat, Shinqit et Semara. Des marins dieppois auraient atteint la Guinée en 1364-1410 ; selon Mercer[10], ces expéditions sont inventées. Le recensement conclut à une population de 70 à 80 000 habitants, mais ne prend pas en compte les Sahraouis réfugiés dans les pays voisins, ni les nomades. Au début du XIe siècle, l'émir Tarsina fonde une nouvelle confédération sanhadja à partir des Lemtuna, Djoddala et Messoufa. L'armée marocaine bénéficie d'une excellente position défensive mais le coût du mur et de la force de surveillance grève le budget du Maroc, malgré l'aide de l'Arabie saoudite et des États-Unis, et contribue à la dégradation de la situation économique et sociale[75]. Ce plan est accepté par le Maroc, mais rejeté par le Polisario et l'Algérie (voir à ce sujet le rapport du Secrétaire général des Nations unies en date du 20 juin 2001 numéro de référence au centre de documentation des Nations unies : S/2001/613). De ce fait, la reconnaissance ou la négation du peuple sahraoui dans le jeu géopolitique international influe sur la reconnaissance de l'existence d'une « entité sahraouie »[5]. Le sultan Moulay Hassan propose alors d'installer le port à Ifni, hors de la zone sous traité[29], mais l'hostilité des populations locales empêche les Espagnols de prendre possession du territoire. Ils sont conscients de l'existence de caravanes d'or traversant le Sahara mais ne s'aventurent pas dans le désert. Le sel est extrait au nord, dont le Seguia el-Hamra et Teghazza, au nord du Mali actuel, et transporté en blocs. Le Maroc conserverait alors la défense nationale, les affaires étrangères et la monnaie. Le premier mouvement indépendantiste, le Frente de Liberacíon del Sahara bajo Dominacíon Española, est fondé en 1966 mais il n'entreprend aucune action[53]. En 1878, l'expédition du Blasco de Garay trouve des ruines à l'embouchure de l'oued Noun et obtient la permission des chefs locaux pour y construire un port de pêche. Par ailleurs, ils exportent des esclaves, des épices, des noix de kola, des peaux ou de l'ivoire. Les Français et les Hollandais se disputent l'île jusqu'en 1728 où elle passe sous le contrôle de chefs tribaux locaux. Elle présente son rapport à l'ONU le 15 octobre et conclut à un « consensus écrasant parmi les Sahraouis vivant sur le territoire en faveur de l'indépendance et en opposition à l'intégration avec tout pays voisin[60] ». La mission se déroule en mai-juin 1975 et visite le Sahara occidental et les pays limitrophes. Aucune vérification indépendante de son état n'est possible. Les autorités marocaines déclarent qu'Aminatou Haidar a entrepris de renoncer à sa nationalité marocaine en écrivant « Sahraouie » comme nationalité et « Territoire du Sahara occidental » comme pays de résidence sur sa déclaration d'entrée. Le 28 novembre, Emilio Bonelli signe un autre traité avec trois représentants des Oulad bou Sbaa (Sba) qui autorise l'établissement de comptoirs : Villa Cisneros (à Río de Oro, actuelle Dakhla), Puerto Badía (à Angra da Cintra) et Medina Gatell (à La Guera, actuelle Lagouira). Au cours des années 1980, la RASD est reconnue par 75 États, principalement africains. Répartition traditionnelle des principaux groupes ethniques présents au Sahara occidental, « l'ensemble de la population du territoire », https://minorityrights.org/minorities/saharawis/, Dictionnaire historique de la langue française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sahraoui_(peuple)&oldid=178639585, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page utilisant le modèle Autorité avec un paramètre local, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Entre 1434 et 1446, une cinquantaine de caravelles portugaises parviennent jusqu'au fleuve Sénégal. À la fin du XIXe siècle, le Sud du Maroc est toujours bilad al-siba, zone insoumise au pouvoir royal[30]. En 1516, ils subjuguent les Massa et les Ait bou Aita et prennent Taghaost. En 1980, le Maroc entreprend la construction du « mur marocain » en commençant par la région Laâyoune-Smara-Boukraa qui concentre l'essentiel de l'activité économique. » La version en arabe du traité n'implique pas une renonciation de souveraineté aussi nette[26]. Les premiers habitants modernes y laissent des traces d'art rupestre ou pariétal[1]. Dès lors, cette question est inscrite chaque année à l'ordre du jour de la quatrième commission de décolonisation et fait l'objet de sept résolutions supplémentaires de l'Assemblée générale entre 1966 et 1973, enjoignant l'Espagne à mettre en œuvre de ce droit à l'autodétermination. Il s'oppose à l'indépendance de la Mauritanie en 1960 puis à son admission à l'ONU l'année suivante et ne la reconnaît qu'en 1969[46], la Mauritanie ne sera membre dans la ligue Arabe qu'après sa reconnaissance par le Maroc. En 1969, Edouard Moha (Moha R'guibi) fonde le Mouvement révolutionnaire des Hommes bleus - le (Morehob)- qui revendique le rattachement au Maroc et s'oppose aux indépendantistes. Ma El Ainin se rend au Maroc pour obtenir des armes et choisit alors de traiter avec Abd al-Hafid, opposé aux Français et frère du Moulay Abd al-Aziz, lui-même collaborateur. En 2000, James Baker propose un premier plan (aujourd'hui connu sous le nom « Baker I ») qui offre une large autonomie locale dans le cadre de l'État marocain, dont les compétences seraient limitées à la défense et les affaires étrangères. Le dialecte arabe des Banu Hassan, ou hassaniya, est toujours parlé par les Maures et les Sahraouis. Le 11 décembre 1975, les troupes marocaines occupent Laâyoune. Au XIIIe siècle, Ibn Fatima est le premier marin à atteindre la baie du Lévrier, où il s'échoue. De son côté, l'Espagne franquiste n'a plus aucune inclination à décoloniser cette terre devenue riche. Le 6 avril 1887, le protectorat espagnol est étendu au Seguia el-Hamra au nord ainsi qu'à 240 kilomètres à l'intérieur des terres[39] où commence l'émirat d'Adrar. L'enseignement d'Ibn Yasin est rejeté par les Djoddala ; il se retire en Mauritanie (peut-être sur l'île de Tidra) où il fonde un ribāt ou couvent militaire. Entre –5000 et –2000, le territoire du Sahara occidental est une savane peuplée d'éléphants, de girafes et de rhinocéros. Pour Bernard Cherigny[11], pendant la décolonisation et la guerre froide, le peuple sahraoui est « l'arlésienne » d'un conflit et d'un jeu diplomatique entre pays du Maghreb, puissances méditerranéennes et superpuissances[12]. La chronique de ces expéditions est tenue par Gomes Eannes de Azurara. En mars 1980, le Polisario inflige une sévère défaite aux forces armées marocaines dans le Djebel Ouarkziz et les pousse à adopter une nouvelle stratégie[74]. Par ailleurs, l'avancée des Britanniques et des Français dans la région pousse les Espagnols à être les premiers à le revendiquer. À cette époque, les Sanhadja et les Hassinya occupent la côte tandis qu'au sud les Djoddala passent sous la domination des Oulad Delim. En 1993 environ un tiers des Sahraouis appartenaient à ce groupe parfois plutôt décrit comme une caste[23]. Elle est alors sous le contrôle des Djoddala[10]. Il décide alors de vendre l'entreprise au sultan pour 50 000 livres, théoriquement afin de transformer l'enclave en port franc. qui décide le bombardement de trois positions du Polisario en Mauritanie, en décembre[71]. La même année, l'Espagne cède la bande de Tarfaya au Maroc et dissout l'Afrique occidentale espagnole ; le Saguia el-Hamra et le Río de Oro deviennent des provinces espagnoles de plein droit, élisant leurs représentants aux Cortes Generales (qui n'ont pratiquement aucun pouvoir sous Franco), tandis qu'Ifni obtient un conseil municipal. Le Maroc dément ces accusations, affirme qu'aucune de ces ONG n'était présente au Sahara occidental pendant les combats, et que ces organisations sont très connues par leur soutien au Front Polisario[réf. Les Haratins constituent un cas à part. Face à une opposition locale déterminée, ils restent confinés à la côte[11]. Au Maroc, les Almohades (issus de la tribu berbère des Masmoudas dans la région du Souss) concentrent leur attention vers le nord et l'est. Sous l'impulsion d'Henri le Navigateur, Gil Eanes est le premier à franchir le cap Bojador en 1434 et à revenir. Après 32 jours, le Maroc autorise Haidar à rentrer à Lâayoune pour raisons humanitaires[88]. Le protectorat permet également de fermer la porte à Donald MacKenzie qui cherchait à établir de nouveaux comptoirs sur cette côte. En 1724, il envoie ses troupes noires, les Abid al-Bukhari, aider l'émir du Trarza à attaquer le poste français de Saint-Joseph sur le Sénégal. En 1053, Yahya Ibn Omar prend Sijilmassa aux Zénètes puis Aoudaghost en 1054 (tenue par les Zénètes pour le compte de l'empire du Ghana) mais meurt peu après à Tabfarilla lors d'une révolte des Djoddala. Au début du XXIe siècle, les Sahraouis sont majoritairement sédentaires bien que leur culture soit encore très imprégnée de nomadisme[18]. En 2006, une quarantaine de pays reconnaissent encore la RASD. En août 1988, l'ONU présente au Maroc et au Polisario son plan de règlement du conflit. Les propositions de l'ONU sont acceptées « en principe » par les deux parties mais sont accompagnées de commentaires contradictoires adressés directement à Pérez de Cuellar et Issa Diallo. Selon la plus courante, vers 1030, un chef djoddala[7], Yahya Ibn Ibrahim, se rend à la Mecque ; lors de son retour, il s'arrête à Kairouan pour parfaire sa connaissance de l'islam. » Plus généralement, aucun texte officiel de l'époque n'atteste une reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental au moment de la colonisation espagnole[37]. En 1962, l'Espagne lance un nouveau plan de modernisation économique. À l'instar du traité de Marrakech la version arabe du traité de Meknès n'implique pas une renonciation de souveraineté aussi nette. Le 10 juillet 1978, après un coup d'État en Mauritanie et l'établissement d'un Comité militaire de redressement national (CMRN), le Polisario annonce un cessez-le-feu avec ce pays. Au sud, ils avancent jusqu'à Tombouctou et au Sénégal. L'or est extrait au sud, dans le Bambouk puis le Bouré (dans l'actuelle Guinée) et l'Akan (future Côte-de-l'Or), transporté sous forme de poussière d'or et frappé en monnaie dans les villes du Nord. La localisation du fort n'est pas connue avec précision, il peut s'agir du Wadi Chebica, de Puerto Cansdao ou de Sidi Ifni[16]. El-Ouali Moustapha Sayed est élu secrétaire général. Le Maroc est alors convaincu que les Sahraouis souhaitent massivement rejoindre le royaume, et qu'un scrutin d'autodétermination ne serait qu'une simple formalité. Pour contrer le Polisario, Hassan II encourage en 1974 la fondation du Front de libération et de l'unité (FLU), pro-marocain[55]. En 1880, le sultan envoie une expédition pour mettre à sac le comptoir mais elle ne cause que des dégâts mineurs. La population locale n'est pas consultée et le Front Polisario s'oppose violemment aux accords. Le 20 décembre, les troupes mauritaniennes occupent Tichla et Lagouira. La découverte d'immenses gisements de phosphate à Boukraa par Manuel Alia Medina à partir de 1947 et surtout dans les années 1960 rend soudainement le Sahara occidental économiquement viable (les premières exportations ne commencent qu'en mai 1973). Plusieurs journalistes étrangers ont été expulsés après avoir interviewé des manifestants. En raison de l'hostilité des Mérinides eux-mêmes, des tribus maqtil nommées Banu Hassan quittent la vallée du Draâ et migrent vers le sud, allant jusqu'en Mauritanie. À la suite de ce refus, Baker démissionne en juin 2004. En 1916, bénéficiant de la neutralité d'Al-Hiba et des Français à son égard, le colonel Francisco Bens chasse les Sahraouis de Cap Juby qui devient Villa Bens. nécessaire]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi, le traité représente un accord de la part de la Grande-Bretagne de ne pas contester les prétentions futures du sultan au sud et non une reconnaissance de sa souveraineté existante sur ces territoires[35]. Elle obtient une enclave autour de l'endroit où se trouvait le fort de Santa Cruz de Mar Pequeña se trouvait mais ne peut indiquer avec précision sa localisation. Vers la fin du Xe siècle, le Ghana s'empare d'Aoudaghost et les Lemtuna se réfugient dans l'Adrar mauritanien tandis que d'autres Berbères se soumettent aux Ghanéens. Le 30 avril 2008, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1813 qui renouvelle en substance le mandat de la MINURSO jusqu'au 30 avril 2009, réitère les principes fondamentaux énoncés lors des résolutions précédentes mais surtout "fait sienne la recommandation formulée dans le rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis afin de maintenir l’élan imprimé au processus de négociation"[86]. Vers 1905, il envoie un de ses fils dans l'Adrar mauritanien afin d'y mener la résistance contre les Français et il est peut-être à l'origine de l'assassinat à Tidjikdja de Xavier Coppolani, le commissaire français de Mauritanie (12 mai 1905). L'émirat des Oulad Delim recouvre le sud du Sahara occidental actuel, tandis que celui des Oudaia contrôle le nord de la Mauritanie. Aucun organisme international ne dénonce l'intervention de l'armée algérienne dans le conflit. En 1957, Moktar Ould Daddah, le futur fondateur de la Mauritanie, déclare : « En un mot nous nous réclamons de cette même civilisation de désert dont nous sommes si justement fiers. Soutenu par l'ensemble des pays membres de la Ligue arabe il revendique ainsi tous les territoires encore contrôlés par les Espagnols et une partie des territoires contrôlés par les Français (une portion du Sahara autour de Tindouf et Bechar ainsi que la Mauritanie jusqu'à Saint-Louis du Sénégal mais pas le Mali, qu'Al-Fassi revendique sans soutien[45]). Abu Bakr ou son cousin, Youssef Ibn Tachfin, fonde la base militaire de Marrakech en 1062-1070[8]. « S. M. Impériale se réserve de délibérer sur le comptoir que S. M. Catholique veut fonder au sud du fleuve Noun, car elle ne peut prendre la responsabilité des accidents et des malheurs, sa domination ne s’étendant pas jusque-là… De Santa Cruz vers le Nord, S. M. Impériale accorde aux Canariens et aux Espagnols la pêche sans y autoriser aucune autre nation[24],[25]. Les Romains ne dépassent pas la Maurétanie tingitane (moitié nord du Maroc). En août 2003, le diplomate péruvien Alvaro de Soto est nommé par l'ONU au poste de Représentant spécial pour le Sahara occidental. Quelques communautés isolées, vivant dans les oasis, ont persisté sous l'exonymie Haratin. À la suite du désengagement de l'Espagne en 1975 qui abandonnait ce territoire sans procéder au référendum du Peuple Sahraoui pour lequel elle était mandatée par l'ONU, le territoire était militairement envahi et annexé par le Maroc et la Mauritanie ; le Front Polisario, un mouvement indépendantiste, entreprend une lutte armée. Alors que la manifestation se disperse, la police tente d'arrêter les meneurs ; les manifestants résistent, le gouvernement fait intervenir les Tercio Africanos qui tirent sur la foule, faisant 11 morts. L'Algérie est alors publiquement favorable à un Sahara occidental indépendant et non-aligné, mais selon François d’Araignon il semble qu'elle ait cautionné l'accord mauritanio-marocain[58]. Le 10 décembre, l'Assemblée générale de l'ONU adopte la résolution 3458, qui approuve le rapport de la mission de visite et les conclusions de la Cour internationale de justice, notamment la mise en place d'un référendum sur l'autodétermination, et prie toutes les parties concernées « de mettre fin à toute action unilatérale ou autre qui outrepasserait les décisions de l'Assemblée générale relatives au territoire[66] ». Le fort de San Miguel, construit alors qu'une armée de nomades hostiles s'amasse, tombe au premier assaut et les trois quarts des défenseurs Espagnols sont tués. Elle est intimement liée à celle de ses voisins, le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie. En raison du nomadisme, l'islam des Sahraouis s'est diffusé et pratiqué par les marabouts et les confréries plutôt que par les mosquées, bien que les zaouïas ont joué et jouent encore un rôle important[25]. Ces commentaires ne sont pas communiqués à la commission chargée de la mise en œuvre du plan[52]. Durant le 1er millénaire avant notre ère, ils sont progressivement remplacés par des nomades berbères, principalement sanhadja. Baker propose un nouveau plan en 2003 (« Baker II »), qui prévoit l'établissement d'une Autorité du Sahara occidental pour cinq ans, puis la tenue du référendum auquel les Marocains non originaires du Sahara occidental participeraient et auquel la nouvelle option d'une « autonomie permanente » figurerait. Le 17 juin 1970, des manifestants conduits par Mohammed Bassiri amènent une pétition au gouverneur général du Sahara espagnol à Laâyoune. Ce renouveau d'activité marocaine dans le désert forme la base historique à la revendication du Maroc sur le territoire du Sahara occidental[21]. Les Haratins sont des descendants d'esclaves qui servaient de domestiques ou de gardiens de troupeaux aux nomades comme les Bella chez les Touaregs. Elle conclut que ces liens ne sont pas de nature à entraver « l'application du principe d'autodétermination grâce à l'expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire »[61]. L'actualité du PSG Pour débattre sur l'actu, les matches et les joueurs de l'équipe pro 1,135: 1,145,225: Aujourd'hui, 20:14 Dans : [ROI] Neymar Jr Par : parizien: Le mercato du PSG Pour discuter des arrivées et des départs concernant le PSG 102: 277,104: Aujourd'hui, 20:13 Lors de la conquête espagnole à la fin du XIXe siècle, les habitants du Sahara occidental étaient appelés los nativos ou las gentes del Sahara. Le 13 décembre 1974, l'Assemblée générale de l'ONU adopte la résolution 3292[59].
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